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Compositeur du mois : Alexandre Warot, « En musique, tout est possible, rien n’est facile »

Alexandre Warot est un auteur, compositeur de musique qui baigne dans la musique depuis tout petit. Pour connaître un peu mieux son parcours et son univers, nous lui avons posé quelques questions…
Comment êtes-vous devenu compositeur ?
On ne peut plus naturellement : mon père est clarinettiste et professeur en conservatoire. Ainsi, je baigne dans la musique depuis tout petit.
Pour ce qui est de la composition, cela s’est fait au départ vers l’âge de 13 ans par le biais d’un jeu vidéo, « music 2000 », qui permettait de créer facilement ses propres musiques avec des banques de sons. Entre-temps, j’ai appris la guitare à l’âge de 16 ans puis validé mon diplôme de fin d’études de clarinette à 21 ans, renforçant alors largement mon bagage musical et théorique.
Durant mes premières années de guitare, je compose beaucoup de choses avec le logiciel guitar pro, puis me suis tourne vers 2008 vers des logiciels de création musicale/post production tels que Cubase ou FL studio. Les choses sérieuses commencent alors, et au fil des projets, demandes et collaborations, je fais mes armes et crée dans à peu près tous les registres.
Êtes-vous compositeur à temps plein, ou exercez-vous un autre métier ? Lequel (si ce n’est pas indiscret) ?
J’aurais rêvé être compositeur à temps plein, en particulier compositeur à l’image, pour le cinéma et les jeux vidéos. Je pense que nous sommes beaucoup d’artistes à rêver de ça ; malheureusement, c’est un monde où business et contacts sont les premiers facteurs de réussite, il est donc très très difficile d’y entrer. J’ai donc dû me résoudre à travailler à côté, actuellement en tant que consultant (commercial) pour une multinationale.
Qu’est-ce qui vous plaît spécialement dans la composition musicale ?
La libération de soi. Composer, c’est s’extérioriser, c’est faire sortir une partie de soi et la réincarner par le biais de ce fantastique moyen d’expression qu’est la musique. Je pense que la musique que produit un compositeur en dit long sur sa personnalité.
Ce que j’aime également, c’est la sensation de bien-être que cela procure. Après quelques heures à composer, je me sens bien, parfois fatigué, mais bien, comme
après une séance de sport. La musique calme, permet de faire le vide, de mettre de côté les soucis du quotidien l’espace d’un instant et de prendre du recul.
Quel est votre moteur ? Qu’est-ce qui vous pousse à composer un nouveau morceau ?
Cela dépend du type de projet. Lorsqu’il s’agit de projets personnels, c’est pour ma part l’envie de faire sortir toutes ces idées de ma tête et d’en faire quelque chose de concret, tout simplement.
Quand l’inspiration vous prend, il n’y a rien de plus frustrant que de ne pas la laisser s’exprimer. J’imagine que c’est ce qui pousse tout artiste à s’exprimer ; une sorte de besoin primaire, au même titre que parler, ou juste respirer.
Parfois, c’est beaucoup moins abstrait : je compose aussi en fonction de la demande, tout simplement.
Quel est votre plus grand souhait en tant que compositeur ?
Comme je disais, mon rêve serait de composer pour l’image, le cinéma ou le jeu vidéo. Egalement, j’aimerais par la suite collaborer avec un orchestre symphonique afin d’organiser un grand concert live de mes œuvres orchestrales.
Quelle anecdote pourriez-vous nous raconter en rapport avec la composition de musique ?
Quelqu’un a-t-il déjà composé du « zouk baroque » ? Moi oui. Je pensais que c’était une blague, mais non, on m’a un jour demandé de composer un morceau de zouk baroque. En gros, une rythmique zouk, avec des sonorités baroques type concerto de Bach. Aussi improbable que cela paraisse, le résultat fût vraiment sympa et le client on ne peut plus satisfait. Conclusion: en musique, tout est possible !
Pourquoi avez-vous fait le choix de la musique dite « libre de droit » ou des Creative Commons ?
Un moyen très simple de gagner un peu de visibilité et de mettre à profit ses créations.
Quelle est votre devise ?
En musique, tout est possible, rien n’est facile.
Le mot de la fin ?
Merci pour cette petite interview, j’espère que cela donnera envie de jeter une oreille à mes créations.
Pour découvrir les productions d’Alexandre Warot, rendez-vous sur sa page sur beMYsound !